L'autoroute prévue aura une longueur de 73 kilomètres et partira de Timișoara jusqu'à la région frontalière avec la Serbie. Neuf offres ont déjà été reçues pour la première phase des travaux, provenant d'entreprises de construction de Roumanie, d'Italie, de Turquie, de Bulgarie et d'Ukraine. Un pont sera construit sur cette section de l'itinéraire, au-dessus de la rivière Timiș. Le premier échangeur sera à Remetea Mare, où l'on pourra passer de l'autoroute A1 à la route nationale 6. Il y aura trois autres échangeurs dans la partie sud de Timișoara, à Albiná, ainsi que sur la route nationale 59 dans la région de Pădureni. Alin Şerbănescu, représentant de la Compagnie Nationale des Routes : "Actuellement, deux sections sont annoncées pour les appels d'offres. Nous estimons que le processus d'évaluation prendra environ quatre mois, s'il n'y a pas de contestations. Donc, quelque part à la fin de l'été ou au début de l'automne, nous pourrons signer un contrat."
Le financement du projet est assuré par les fonds de l'UE et le budget de l'État, le coût total s'élevant à 15 milliards de lei, soit environ 3 milliards d'euros. Irinel Ionel Scriosteanu, secrétaire d'État au ministère des Transports : "Selon les plans, il devrait être terminé et mis en service d'ici 2028." Ionuţ Ciurea, représentant de l'Association Pro Infrastructure : "Ce n'est pas une priorité. Surtout si l'on pense à de nombreuses autres régions où le trafic est plus dense et où se trouvent des corridors plus importants dans le pays. Brașov n'est pas connecté à la capitale, ni à l'ouest. Nous avons beaucoup de problèmes à résoudre." À la fin de l'année dernière, la Roumanie disposait d'un réseau total de 1275 kilomètres d'autoroutes et de routes rapides.