La documentation du contrat pour la préparation de l'Étude de Faisabilité requise pour l'autoroute Bucarest-Giurgiu a été soumise à l'Agence Nationale des Achats Publics. L'autoroute Bucarest-Giurgiu fait partie d'un programme de développement majeur visant à améliorer l'infrastructure routière en Roumanie, ce qui affectera le département de Giurgiu et aura un impact significatif sur le réseau national de transport et de marchandises, notamment en ce qui concerne le trafic en direction et en provenance de l'Europe de l'Ouest. Le délai de réalisation de l'Étude de Faisabilité est de 18 mois, au cours desquels les détails techniques, tels que le tracé et la conception des infrastructures routières existantes ou prévues, seront déterminés. Irinel Ionel Scrioșteanu a déclaré sur Facebook qu'en termes d'itinéraires et de connexions, il est essentiel que la nouvelle route Bucarest-Giurgiu soit en harmonie avec l'autoroute A0 autour de Bucarest, jusqu'à l'autoroute Bucarest-Pitești A1, et qu'elle soit connectée à l'autoroute Bucarest-Alexandria.
Ce développement a le potentiel futur de faire partie de la deuxième autoroute circulaire autour de la capitale, qui est actuellement au stade de la planification. Concernant la structure, il a considéré que la structure en béton, utilisée sur la route entre le DN5 et le Pont de l'Amitié, serait un choix idéal. Cette route - communément appelée l'Autoroute Allemande - a été ouverte au trafic en décembre 2021. L'utilisation du béton rend les chaussées plus résistantes au changement climatique : les hautes températures les déforment moins et elles ont une plus grande capacité de charge. Sur cette section, où la circulation de poids lourds et de camions est importante, il est particulièrement crucial d'appliquer ce type de solutions car elles protégeront l'économie locale et nationale, diminuant le besoin d'importation de bitume étranger. La maintenance des routes en béton est moins coûteuse car elle nécessite moins d'interventions que l'asphalte, et leur durabilité est plus longue. L'appel d'offres a été lancé par la Compagnie Nationale de Construction Routière - CNIR.