Le tronçon autoroutier de onze kilomètres contournant la ville de Focșani a été inauguré le 7 novembre, exactement deux ans après le début des travaux. Ce tronçon servira également de rocade autour de la localité. Ce petit tronçon d'autoroute fait partie du projet A7, qui est censé relier le centre du pays, de Ploiești à la frontière avec l'Ukraine, jusqu'à Siret. Bien que sur plusieurs segments de l'A7, sur environ 300 kilomètres au total, les travaux soient déjà en cours (entre Ploiești et Pașcani), la section assurant la connexion à la frontière ukrainienne, entre Pașcani et Siret, n'a pas encore commencé sa construction. Le tronçon entre Pașcani et Suceava est actuellement en phase de mise en concurrence, tandis que les études de faisabilité ne sont pas encore prêtes pour la section de 55 kilomètres entre Suceava et Siret. Des difficultés similaires sont observées dans le sud du pays, où il faudrait réaliser la connexion du tronçon entre Giurgiu (la frontière vers la Bulgarie) et Bucarest pour rejoindre l'A7. Conscients de cela, les conducteurs doivent encore attendre une voie rapide reliant la frontière ukrainienne à la frontière bulgare, puis au-delà, vers la Pologne et la Grèce. État des travaux de l'autoroute A7. Sur certains tronçons de l'autoroute A7, 16 kilomètres sont en service depuis 2020 en tant que partie de la rocade de Bacău. Après l'ouverture du dernier tronçon de 11 kilomètres, surnommé "Bosse de Focșani", 33 kilomètres supplémentaires devraient être inaugurés autour de Buzău en direction de Râmnicu Sărat d'ici le 17 novembre. En outre, d'ici la fin de l'année, le segment de 36 kilomètres entre Focșani et Râmnicu-Sărat sera également achevé, promet le ministre des Transports, Sorin Grindeanu. Il a visité les chantiers avec le Premier ministre Marcel Ciolacu la veille de l'inauguration, pendant la campagne électorale. En décembre, un nouveau tronçon de près de 50 kilomètres sera ouvert sur l'autoroute A7 entre Ploiești et Pietroasele. Dès le début de l'année, les conducteurs pourront circuler sur environ 130 kilomètres au total si les promesses se concrétisent. Cela inclurait les segments Focșani-Buzău et Ploiești-Pietroasele, complétant la rocade de Bacău déjà en fonctionnement. Les responsables sont optimistes quant au respect des délais, en particulier parce que de nombreux investissements seront bouclés d'ici la fin de l'année. À l'automne, on évoque toujours combien de tronçons peuvent être ouverts à la circulation afin d'améliorer le bilan des performances de l'année précédente, ce qui accélère les travaux.
Les sections entre Focșani et Pașcani, ainsi que la section numéro 3 entre Buzău et Focșani, seront achevées d'ici 2026, lorsque le Plan National de Relance et de Résilience prendra fin. L'A7 s'étend de Ploiești à Pașcani : elle coûte en tout 6,7 milliards d'euros, dont 1,9 milliard sont assurés par le plan de résilience. Tout doit être terminé en deux ans pour compléter la construction. Extensions vers l'Ukraine et la Bulgarie. Nous visons à conduire l'autoroute jusqu'à la frontière ukrainienne, jusqu'à Siret, a déclaré Grindeanu le 6 novembre. La déclaration du ministre souligne un problème sensible : l'extension de l'autoroute A7 vers les frontières avec l'Ukraine (nord) et la Bulgarie (sud). Le tronçon Pașcani-Suceava-Siret, initialement prévu comme partie de l'A7, traîne par rapport aux plans, car le plan de résilience ne finance pas cette partie, ce qui n'exerce pas de pression pour la compléter d'ici 2026. Des retards similaires sont observés à l'autre extrémité du pays, en direction de Giurgiu depuis Bucarest, où se trouve le projet d'extension de l'A7. Le master plan national des transports roumain, actif entre 2021 et 2030 et constituant la base de tous les grands projets d'infrastructure, attribue des objectifs stratégiques aux corridors de transport. Selon le document de développement, l'A7 se poursuivra avec l'extension en autoroute entre Pașcani-Suceava (62 km) et Suceava-Siret (55 km) dans le cadre des plans actuels. À l'autre extrémité, près de Ploiești, l'A7 se connectera à l'A3, qui assure déjà la liaison entre Bucarest et Ploiești. De cette capitale, une voie rapide mène déjà vers Giurgiu. Cela créera ainsi le deuxième corridor stratégique le plus important en Roumanie entre Giurgiu-Bucarest-Ploiești-Buzău-Focșani-Bacău-Pașcani-Suceava-Siret. "Cela assure la connexion au sud avec la Bulgarie, près du point de passage de Giurgiu, et au nord avec l'Ukraine, par le point de passage de Siret", confirme le master plan. Les routes prévues ne sont pas importantes seulement à la lumière de la situation géopolitique actuelle, mais elles joueraient un rôle clé pour le développement économique. "La Moldavie ne doit pas être seulement une voie de passage, mais plutôt un lieu de production de produits et de marchandises qui pourraient être exportés par ce corridor contournant les Carpates vers l'Ukraine, la Moldavie, et potentiellement la Pologne", dit le ministre-adjoint.
Le master plan des transports privilégie les principales routes de transit Pașcani-Suceava, Suceava-Siret et Bucarest-Giurgiu. Toutes font partie du Réseau Trans-européen de Transport, bien qu'elles n'existent actuellement que théoriquement. À l'exception du tronçon Pașcani-Suceava, qui bien que issu de consultations, n'a pas encore vu le début de la construction. Les procédures de passation de marchés se poursuivent. Un des tronçons les plus avancés de l'autoroute A7 est celui entre Pașcani et Suceava (62 km). Le premier tronçon de 33 km, qui s'étend entre Pașcani et Roșcani, est déjà achevé. Le constructeur du tronçon sera choisi d'ici la fin de l'année. L'appel d'offres est lancé pour l'autre tronçon, qui se connecte à l'aéroport de Suceava depuis le nœud DN 29 (29 km). À l'inverse, la voie rapide Suceava-Siret est encore en phase d'examen du concept de base. Le contrat a été daté pour 2020, mais la réalisation s'étend jusqu'en 2025. "Je pense que les concepts de base seront prêts d'ici 3-4 mois, puis nous pourrons poursuivre les approbations et les procédures de passation de marchés", a déclaré Scrioșteanu. Concernant la voie rapide entre Bucarest et Giurgiu, les travaux ont été retardés. Cette année, la procédure de passation de marchés pour le concept de base a débuté, avec une date limite de soumission fixée au 9 décembre. La valeur totale du contrat approche les 9 millions d'euros, et s'étend sur 18 mois. Ce n'est qu'après la finalisation du concept de base que le processus de passation de marchés pourra commencer pour la conception et la construction de la route. La nouvelle route de transport, qui dépasse les 50 kilomètres de long, examine trois variantes de tracé. À la fin de ce tracé, à la frontière avec la Bulgarie, la possibilité de connexion au nouveau pont Giurgiu-Ruse "Prieteniei 2", pour lequel la Roumanie a obtenu un soutien de l'Union Européenne, est envisagée. Concernant sa connexion à Bucarest, définir un emplacement approprié pour l'interconnexion pourrait s'avérer difficile. La première option pourrait être un corridor parallèle à l'autoroute Budapest-Giurgiu B5 avec un lien au contournement A0 de Ploiești-A3 et de là à l'A7. Deux autres options connectent le passage frontalier Giurgiu-Ruse à l'autoroute A1 de Bucarest, située à l'ouest de la capitale, avec un recoupement par un autre itinéraire avec Bucarest-Alexandria, qui est encore dans la phase de projet. Une nouvelle destination accessible depuis l'A1 offre un meilleur itinéraire, car les conducteurs venant de Bulgarie traversent plus facilement à travers Nădlac vers l'Ouest. À partir de la jonction de l'A1, le corridor moldave traverse l'A0, le contournement résumé de Bucarest, et se connecte à Ploiesti A3 puis à A7. Au-delà, Scrioșteanu évoque également la construction d'une seconde ceinture autoroutière autour de la capitale, qui aiderait à élargir les connexions. "Nous devons avoir une vision à moyen et long terme", plaide-t-il.
